L'église Notre-Dame de l'Assomption
Rue de l'Église
La première église du village se trouvait à l'emplacement actuel de l'avant parc du château. Le marquis d'Ormesson la fait reconstruire un peu plus à l'est en 1764 par l'architecte Antoine Matthieu Le Carpentier (1709 – 1773).
L'église d'Ormesson abrite onze œuvres d'Art classées parmi les objets mobiliers des Monuments Historiques :
L'église est agrandie en 1967/1968 par les architectes Ardouin et Gendrot qui conservent la façade du XVIIIe siècle et le clocher à dôme polygonal tandis qu'ils reconstruisent la nef en ajoutant deux ailes en retrait.
Le Baptême du Christ
Gerolamo Bassano (1566 – 1621), peintre maniériste de l'école vénitienne qui avait été formé par son père Jacopo Bassano, lui-même ancien élève du Titien.
Des œuvres de Gerolamo Bassano sont présentes au musée national des Beaux-Arts de Rio de Janeiro, au musée Fabre de Montpellier, au musée des Beaux-Arts de Dijon.
Le lavement des pieds
Bas-relief en stuc doré datant de 1765 qui figurait avec le bas-relief suivant sur l'ancien banc d'œuvre de l'église.
Les disciples d'Emmaüs
Le baptême du Christ
Ce bas-relief également daté de 1765 était intégré dans la chaire de l'église. Il est actuellement placé face aux fonts baptismaux.
Le calice
En argent ciselé et datant des années 1636-1637, ce calice a été légué à la paroisse par l'abbé Bruna, ancien chapelain de Monsieur (devenu Charles X).
Pierre tombale d'un chevalier et de son épouse
Datant de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle, cette pierre tombale en calcaire (187 x 137 cm) ornait la première église du village avant d'être transférée lors de la construction de l'actuelle église.
Pierre tombale de la Dame d'Amboile
Très finement sculptée au XVe siècle, cette dalle funéraire représente la Dame d'Amboile (ancien nom de la ville d'Ormesson).
Plaque funéraire
En calcaire, cette plaque ornait la tombe de Guillaume Méttayrie qui était le curé d'Amboile de 1625 à sa mort en 1640.
Au sommet de la plaque, le curé est représenté en orant au pied de la Croix.
Plaque mortuaire
Datant de 1721, cette plaque mortuaire en ardoise, avait été placée dans l'ancienne église pour Claude Hibout, procureur fiscal et fermier d'Henri d'Ormesson.
Plaque d'ardoise du XVIIIe siècle
Sur cette plaque, est gravé un contrat par lequel Henri d'Ormesson accepte, le 16 septembre 1708, en son nom et au nom des futurs seigneurs d'Amboile, la donation faite par son oncle Antoine d'Ormesson.
La cloche
Nommée Antoinette-Catherine et bénie en 1712, cette cloche de 400 kg avait déjà été installée dans l'ancienne église du village.
En plus de ces éléments inscrits aux Monuments Historiques, l'église Notre-Dame de l'Assomption possède d'autres biens dignes d’intérêt :
Autel du XVIIIe siècle
C'est en 1764 que Louis d'Ormesson, grand Hospitalier de Malte, offrit cet autel lors de la construction de l'église.
Le vitrail de sainte Anne
Ce vitrail date de 1875. C’est le seul vitrail restant de l'église avant son agrandissement.
Les vitraux de la nef et du chœur
Réalisé par le maître-verrier Blanchet lors de l'agrandissement de l'église, les neuf vitraux de l'église reprennent les symboles de la ville et de son passé : fleurs de lys, épis de blé, vigne et croix de Malte.