Wladimir D'ORMESSON

Neveu du général marquis d'Ormesson, il commence par lui louer le château d'Ormesson à partir de 1914 avant de l'acquérir définitivement en 1920.

Après la Première guerre mondiale, au cours de laquelle il a été entre autre officier d'ordonnance du général Lyautey, Wladimir d'Ormesson se lance dans le journalisme et en 1934, il devient éditorialiste au Figaro.

Nommé ambassadeur auprès du Saint-Siège en 1940, il ne reste que quelques mois à Rome avant d'être radié des cadres par le Régime de Vichy. Wladimir d'Ormesson écrit de nouveau pour Le Figaro avant d'entrer dans la clandestinité ce qui lui vaut d'être condamné à mort par contumace par la Milice de Lyon.

Nommé ambassadeur en Argentine par le général de Gaulle en 1945, il y reste trois ans avant d'être de nouveau nommé auprès du Saint-Siège, poste qu'il occupe jusqu'en 1956.

Écrivain prolixe Wladimir d'Ormesson entre à l'Académie française en 1956. Parmi ses ouvrages on peut citer entre autre : Les Jets d'eau, La Préface d'une vie, Portraits d'hier et d'aujourd’hui, Qu'est-ce qu'un français ?, Mission à Rome, Les vraies confidences, Auprès de Lyautey… En 1964 le général de Gaulle le nomme président de l'Office de radiodiffusion-télévision-française (ORTF). Wladimir d'Ormesson y reste très peu de temps et préfère se retirer dans son château d'Ormesson qu'il est le dernier à avoir habité. Il y meurt le 15 septembre 1973.

Son nom a été donné au Centre culturel d'Ormesson-sur-Marne inauguré en septembre 1993.